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Terres d'Hist'Oise n°5

L’Oise n’est pas un long fleuve tranquille

Que ce soit pour un homme ou une nation, la vie est rarement un long fleuve tranquille. Malicieuse, elle aime à alterner fastes et malheurs, ombres et lumières, acropoles et bas-fonds, ciels d’orage et bleu azur. Souvent avec soudaineté. Tel le chemin de l’onde, si elle sait parfois flâner et butiner à cœur joie entre des rives sereines et verdoyantes, elle ose tantôt emprunter des méandres rocheux et tortueux, s’enlise de temps à autre dans des marécages fangeux, ou pire, peut s’échouer en cataracte révoltée ou torrent sans retour. Et, comme l’œil de la nuit, le chant vénéneux des sirènes et la foudre du destin, cruels prédateurs de bonheur, éternels chasseurs des temps épicuriens, rôdent à l’envie, la vie est rarement un long fleuve tranquille.

L’Oise ne fait pas exception à cette éternelle loi des peuples. Sur sa grande fresque de jadis tissée au gré des millénaires se succèdent ainsi l’or et la cendre, les tragédies et les fééries, les héros et les escrocs, les maudits et les bénis.

Bienvenue à bord du Trans Hist’Oise express, pour une randonnée au long cours sur notre petite mappemonde départementale. Au fil des siècles, nous débarquerons à Gerberoy, Senlis, Auneuil, Verberie, Bury, Montjavoult, Verderonne, Boran sur Oise, Crépy en Valois, Baron, Saint Leu d’Esserent, Creil, Plessis-de-Roye, Clermont…

Vous y croiserez des personnages qui ne vous laisseront pas indifférents. Par leur destinée ou leur talent, admirables ou exécrables, braves ou sans vergogne…Tels la sémillante Anne de Kiev ou le fourbe Charles le Mauvais, les Justes de Montjavoult ou le vénal Joseph d’Andlau. Vous y explorerez des lieux ou des évènements aujourd’hui embrumés ou évanouis et pourtant marquants ; la furie de la Grande Jacquerie, le petit paradis de la plage de Boran, le martyr d’Albéric Magnard… Vous y découvrirez que l’Oise fut une terre de Résistance mais aussi un champ fertile pour la palette des peintres.

Parce que la mémoire est le plus beau des flambeaux, celui au feu qui forge et réchauffe. Parce que le souvenir est la plus haute des vigies, celle aux yeux perçants. Parce que la vie d’hier, les exploits comme les souffrances de nos aînés, des hordes de Vercingétorix aux batailles de poilus, sertissent les constellations les plus scintillantes, il est grand temps de rallumer les étoiles ; Apollinaire l’a si bien écrit. Pas seulement pour qu’elles éveillent nos rêves. Aussi et surtout pour qu’elles nous guident, précieux astres éclaireurs et philosophes.

Amis amoureux de l’Oise, si vous souhaitez recevoir mon magazine, contactez-moi, c’est avec plaisir que je vous l’adresserai.

Terres d'Hist'Oise n°4

Des châteaux,

et l’Oise d’hier comme flambeau

Chacun sa préférence ! Tous les châteaux de l’Oise sont beaux, assis sur de vieilles pierres gorgées d’âme et d’histoire. A chacun sa parure, sa personnalité, son originalité, son je-ne-sais-quoi qui le rend unique. Certains se mirent dans une pièce d’eau qui réverbère leur grâce, d’autres couronnent un parc à l’agencement subtil où le ballet des flores est un art délicat. Pour ceux qui doutent encore qu’un sculpteur de jardin soit un vrai magicien ou mieux, un pur artiste, allez voir Versigny, Compiègne ou Chantilly. Sous leurs habits de roche palpite un cœur de marbre et frissonnent même des spectres souriants. Nos castels sont vivants, sémillants, séduisants.

Souvent, ils surgissent au détour d’un chemin, inattendus oasis minéraux, majestueux sémaphores émergeant de l’océan des siècles, là pour nous guider, pèlerins parfois perdus, et graver dans nos âmes ce mystère éternel : si l’homme peut être diable, barbare et destructeur, n’est-il pas aussi démiurge, bâtisseur, créateur de génie ?

« Là, tout n’est qu’ordre et beauté,

Luxe, calme et volupté »

Ces vers immortels que Baudelaire a offert à l’Invitation au voyage s’appliquent si bien aux châteaux de l’Oise. D’Ansacq à Troisssereux, de Vez à Hannaches, d’Ermenonville à Pierrefonds…, une seule boussole scintille : l’élégance raffinée de la roche taillée.

Une promenade au cœur de quelques-uns de nos beaux châteaux, le récit de certaines idylles célèbres nées dans l’Oise, les secrets du tracé des frontières de notre département en 1790, la mésaventure du Président de la République, Sadi Carnot, à Tillé, le courage du Député oisien François-Louis Bourbon face à Robespierre, le détour macabre de la guillotine par Bresles, la rencontre de personnages passionnants, jadis illustres mais désormais oubliés, tels Célestin Lagache ou Pierre Viénot… Voici quelques étapes de ce quatrième « tour d’Hist’Oise ».

Si, comme moi, vous êtes amoureux de l’Oise et que vous souhaitez recevoir mon magazine, contactez-moi, je serai heureux de vous l’adresser !

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